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Bienvenue dans mon univers.

 

Déjà à ce stade je tiens à me démarquer. Je ne le répèterai jamais assez, dans mon univers on ne se limite pas à apprendre à peindre mais on apprend à être peintre. Ce n’est pas du tout la même chose.

Ce qui compte pour moi ce n’est pas de vous donner des « trucs » et des techniques pour donner l’illusion d’un beau résultat, comme on vous le propose souvant par des slogans ou démonstrations marketing. Mon objectif est essentiellement de vous apprendre à suivre une démarche qui vous amènera à un BON résultat.

Apprendre à être peintre c’est vouloir comprendre et maîtriser toutes les étapes que l’on doit franchir, même en amateur, pour une bonne réalisation d’un tableau.

Ce n’est pas parce qu’un tableau est beau en apparence, bien peint et plein d’émotions, qu’il est forcément « BON ». Un tableau, même pas très bien peint, sera « BON » si on voit qu’il repose sur des bases solides, biens travaillées et biens maîtrisées.

On peut très bien ne pas aimer le sujet, la touche ou les couleurs d’un tableau d’un peintre tout en admirant la qualité du travail qui a été réalisé.

 

Début des cours de dessin gratuits.

 

Pour résumer ce qui précède ; vous voulez apprendre à peindre, mais moi je vais vous apprendre à être peintre. Alors après, étant peintre, vous saurez peindre et de ce fait comme vous le souhaitiez, vous aurez appris à peindre. Vous me suivez ?

Ca vous parait compliqué ?
C’est normal.
Au début tous mes élèves ont eu la même impression.
Alors pas de panique. Suivez moi, laissez-vous guider et vous verrez tout ira bien.
 

Je dis bien vous guider et non vous expliquer. Ce n’est pas pareil et pour preuve je vais prendre un exemple qui a du déjà vous arriver.

Quand vous êtes en voiture et que vous demandez votre chemin à une personne du coin, donc qui sait. Cette personne vous explique gentiment et du mieux qu’elle peut, par où vous devez passer en vous précisant : « c’est facile vous ne pouvez pas vous tromper ». Vous avez tout compris et vous lui dites un grand merci. Vous suivez donc ses explications. Mais au bout d’un moment non seulement vous n’êtes pas arrivé à votre destination, mais en plus vous êtes encore plus perdu, et de plus il n’y a personne aux alentours à qui redemander votre chemin.

Résultat, une personne qui savait vous à simplement expliqué ce qu’il fallait faire et pourtant, excusez-moi l’expression :  » vous êtes plus couillon après qu’avant ».

Maintenant si au lieu de vous expliquer votre chemin, une autre personne vous avez dit : « Attendez! Je vais vous guider. Je prends mon vélo et vous n’aurez qu’à me suivre ». Certes vous allez rouler moins vite, mais au bout du compte, que de temps gagné en arrivant directement à votre destination.

Hé voilà! Il y a ceux qui se contentent d’expliquer et d’autres qui, sachant que pour ceux qui ne savent pas ce n’est ni simple ni facile, se donnent la peine de vous guider. Maintenant, petite question :

Si en remerciement pour le service, vous vouliez donner une pièce. A laquelle de ces deux personnes la donneriez-vous ?

Bon, assez bavardé. Je prends mon vélo et suivez moi.

Commençons par le B.A.-BA de la perspective

Je vous vois déjà derrière votre écran :
NOOOON !!!!! Pas la perspective. Je n’y ai jamais rien compris.
Hé si ! Et vous verrez, c’est un jeu d’enfant.
Mais avant, regardez la vidéo qui suit pour comprendre pourquoi il faut commencer par la perspective.

 

Vous voyez ! Ce n’est pas pour vous embêter que je commence par la perspective.
C’est vraiment une nécessité.

 

Je ne comprends pas pourquoi ce mot fait si peur à la plupart d’entre vous, car il n’y a rien de plus enfantin.

Commençons par un peu d’histoire en regardant cette vidéo.

 

Voyons donc maintenant cette fameuse perspective qui nous vient du 15e siècle.

Aller hop c’est parti ! Suivez le guide.

En perspective il n’y a que trois principes à connaître et à appliquer :

  • 1°) Savoir matérialiser l’horizon
  • 2°) Savoir qu’en perspective les parallèles se rejoignent en un seul point en s’éloignant vers l’horizon (là je ne vous apprends rien).
  • 3°) Savoir que plus un objet s’éloigne plus il devient petit (ça vous le savez aussi).

Voyons ça ensemble et pour illustrer mes explications prenez du papier et dessinez en même temps que moi le cube ci-contre.
Tout d’abord, comment matérialiser l’horizon ?
L’horizon se matérialise sur notre dessin par un trait horizontal. Mais où ?

Il n’y a rien de plus simple.

Ce qu’il faut savoir c’est que l’horizon est toujours à la hauteur des yeux qui regardent le modèle. Donc pour savoir où passe l’horizon quand vous observez un modèle, il suffit de regarder droit devant vous et de repérer ce qui est en-dessus et en-dessous.

Dans le cas du cube, nous constatons que nous voyons le dessus du cube donc cela signifie que les yeux qui le regardent (soit ceux du photographe), sont au dessus. De ce fait l’horizon sera tracé au-dessus de notre cube.

Nous commencerons donc par tracer notre ligne d’horizon , ou d’éloignement, en haut de la feuille puisque le cube doit être dessiné en dessous.

Puis tracez toujours en premier le trait le plus proche de vos yeux, ou de ceux du photographe, ce qui vous donne :

 

Maintenant prenez l’habitude de tracer en priorité la base des objets. Dans cet exemple cela signifie qu’il faut tracer les 2 traits qui partent à droite et à gauche du bas de notre trait vertical.

Mais où doivent-ils aller ?

Réfléchissez un peu ! Nous avons tracé l’arrête du cube la plus proche de nos yeux donc tous les autres traits doivent s’éloigner par rapport à elle. Or l’éloignement ou horizon est représenté sur notre dessin par le trait horizontal.

Donc pour tracer la base de notre cube il suffit de partir du bas de notre arête et de rejoindre, une fois par la droite puis par la gauche, notre ligne horizontale (ligne d’éloignement ou dite d’horizon), ce qui nous donne :

 

Traçons maintenant le dessus du cube c’est à dire les traits qui partent du haut de notre arête. Mais attention ! En perspective, avant de tracer un nouveau trait nous devons toujours nous interroger pour savoir s’il n’y a pas une relation de parallélisme entre ce nouveau trait et un trait déjà tracé.

Est-ce le cas pour le dessus de notre cube ?

Bien évidemment oui ! Nous savons que le dessus du cube est parallèle à sa base. Donc nous appliquons le deuxième principe fondamental qui est je vous le rappelle :
en perspective, en s’éloignant vers l’horizon (ou ligne d’éloignement) les parallèles se rejoignent en un seul point. On appelle ces points les points de fuite et tous les traits qui convergent en ces points de fuite des fuyantes.

Donc nous n’avons pas d’autre solution pour tracer le dessus de notre cube que ce qui est représenté ci-dessous:

 

Maintenant nous allons tracer les cotés droit et gauche de notre cube.

Ce tracé se fait de visu ou « au pif » si vous préférez. Nous ne sommes pas ici pour dessiner un cube parfait. Ce qui nous importe c’est de dessiner un objet qui soit interprété comme étant un cube. C’est pour cela qu’un tracé à vue d’œil est suffisant. Ce qui nous donne :

 

Comme vous pouvez le constater, le troisième principe fondamental qui est je vous le rappelle :
plus un objet s’éloigne plus il devient petit, se fait automatiquement.

En effet nous savons que les côtés d’un cube sont tous de la même longueur. Donc du fait que les 2 côtés que nous venons de dessiner s’inscrivent dans un triangle, nos traits sont obligatoirement plus petits que le premier. Ce qui est normal puisqu’ils sont plus éloignés de nos yeux.

Il ne nous reste maintenant plus qu’à tracer l’arrière du cube. Si vous avez compris ce qui précède, cela ne devrait pas vous poser de difficulté.

En effet, il nous reste 2 traits à tracer et ces traits sont parallèles à des traits déjà tracés. Donc nous n’avons qu’une seule possibilité pour les tracer qui est :

 

Et voilà ! Notre cube est fini.

Mais je vous sens venir. Vous allez dire que ce cube ne ressemble pas à celui de la photo.

Sachez qu’en dessin il ne faut pas vouloir représenter exactement le modèle, qui est le travail de la photo. Notre travail consiste à dessiner, et non photographier, le sujet que représente le modèle qui est, dans le cas présent, un cube vu de dessus. Et ce que nous avons dessiné est bien, incontestablement, un cube vu de dessus.

Dans un premier temps en dessin, il est préférable de travailler la vraisemblance plutôt que la ressemblance. C’est un principe fondamental pour progresser rapidement.

Récapitulatif en images :
 

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Pour vous permettre de bien assimiler ces principes fondamentaux de la perspective je vous invite à réaliser tout de suite l’exercice suivant :

Vous venez de dessiner un cube qui sur la photo ci-contre est celui de gauche.

Maintenant, vous devez compléter votre dessin en rajoutant le cube de droite comme sur la photo.

Pour plus de visibilité, repassez les traits visibles de vos cubes en gras pour les différencier des traits de construction (fuyantes).

Après avoir fait l’exercice, allez voir la correction en cliquant ici.

Allez aux autres exercices cliquez ici.